La Belgique gaspille chaque année plus de 2,5 milliards d'euros d'énergie

Et c'est sans compter les milliers de maisons qui ne sont pas suffisamment isolées ! Ici aussi, la post-isolation peut générer d’importants bénéfices pour l'environnement et pour nos portefeuilles.

En Belgique, nous vivons dans un environnement spacieux, le parc immobilier est très vétuste, et on dénombre beaucoup de maisons individuelles. En outre, il ressort du Baromètre de l'isolation 2021 - un livre blanc dans lequel Recticel Insulation, acteur majeur du marché de l'isolation thermique et acoustique, examine la situation de l'isolation des bâtiments résidentiels belges pour la deuxième année consécutive - que nos bâtiments résidentiels présentent des lacunes considérables en termes d'isolation.

          Télécharger le baromètre de l'isolation >

Ainsi, sur tous les bâtiments résidentiels que compte notre pays, 20,6 % ont encore un toit complètement non isolé, 55,3 % n'ont aucune forme d'isolation des murs extérieurs et l'isolation des planchers est absente dans pas moins de 66,4 % de l'ensemble des bâtiments résidentiels belges.

De même, dans les maisons disposant d’une certaine forme d'isolation du toit, des murs ou du sol, il reste encore beaucoup à faire. Car souvent, le système d'isolation existant n'est pas (plus) posé correctement et de manière étanche à l'air. Ou encore, il ne répond pas aux normes actuelles d'isolation des toits et certainement pas aux ambitions énergétiques de 2050, qui visent une valeur U de max. 0,24 W/m²K.

Des économies d'énergie nationales

« L'isolation ou la post-isolation de nos bâtiments résidentiels belges est pourtant la voie par excellence pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, économiser l'énergie et réduire la facture de chauffage », explique Pieter Bailleul, technical manager Belux de Recticel Insulation. 

« Dans le cadre de notre Baromètre de l'isolation 2021, nous avons calculé  qu'en isolant tous les toits non isolés de notre pays - soit environ 780 000 toits - pour obtenir une valeur U de 0,24 W/m²k, nous pourrions économiser chaque année 2,08 Mt de CO2, 10 332 GWh et 723 millions d'euros en coûts énergétiques.

En isolant les près de 300 km² de surface de murs extérieurs non isolés de notre pays à cette même valeur U, on pourrait économiser chaque année dans notre pays pas moins de 20 398 GWh, 1428 millions d'euros et 4,11 Mt de CO2.

Et en isolant les 2 millions de planchers non isolés de notre pays jusqu’à une valeur U de 0,24 W/m²K, on pourrait économiser chaque année 7077 GWh, 495 millions d'euros et 1,43 Mt de CO2.

Au total, cela représente une économie annuelle de pas moins de 37 807 GWh, ce qui équivaut à une réduction des émissions de CO2 de 7,62 Mt et à une économie sur la facture énergétique de 2646 millions d'euros.

Et encore, nous ne parlons que de l'isolation des toits, des murs et des planchers qui ne sont pas du tout isolés. Les économies potentielles seraient encore plus élevées si l'on tenait également compte des toits, murs et sols insuffisamment isolés. La post-isolation permet ici aussi de réaliser de nombreuses économies. » 

Quels sont pour vous les avantages de l’isolation ? 

L'isolation des toitures, des murs et des sols fait partie des investissements durables les plus sous-estimés. En isolant votre maison, vous réduisez la demande d'énergie et bénéficiez d'un retour sur investissement élevé, ce qui permet de rentabiliser rapidement l'investissement de l'isolation. Après tout, l'énergie la moins chère et la plus écologique est celle dont vous n'avez pas besoin. 

« Dans une maison moyenne (avec 150 m² de toit, 180 m² de mur et 150 m² de plancher), l'isolation d'un toit non isolé à une valeur U de 0,24 W/m²K permet d'économiser 21 551 kWh, 4335 kg de CO2 et 1509 euros par an », explique Pieter Bailleul. « L'isolation des murs non isolés permet d'économiser en moyenne 14 386 kWh, 2900 kg de CO2 et 1007 euros par an. Dans le cas de l'isolation du plancher, cela représente 4018 kWh, 810 kg de CO2 et 281 euros. 

Mais une bonne isolation permet non seulement de réduire les besoins en chaleur d'une maison, mais aussi de réduire considérablement les émissions de CO2 et les factures d'énergie. Elle augmente également la valeur d'une habitation. Les maisons ayant un bon score énergétique ne sont pas seulement plus chères, mais se vendent aussi plus rapidement que les habitations non isolées ou isolées de manière insuffisante. En outre, le confort de vie est accru grâce à des planchers et des murs agréablement chauds, une température plus constante (chaude en hiver, plus fraîche en été) et moins de courants d'air dérangeants.

L'isolation permet de quadrupler le gain », conclut Pieter Bailleul. « Pour l'environnement, vos factures d'énergie, la valeur de votre maison et votre sentiment de confort. »

Vous vous demandez combien vous pouvez économiser en isolant votre toiture, vos murs extérieurs ou vos sols ?

Vous pouvez désormais calculer vos économies grâce à la nouvelle Boussole de l'isolation de Recticel Insulation en 3 étapes simples.

1. Rendez-vous sur www.boussoledelisolation.be et indiquez quelle(s) partie(s) du bâtiment vous souhaitez isoler : votre toiture, vos murs extérieurs et/ou vos sols.
2. Décrivez la situation actuelle de l'isolation de l'élément structurel en question : une isolation est-elle déjà présente ? Si oui, avec quel matériau et de quelle épaisseur ?
3. Choisissez la solution d'isolation avec laquelle vous souhaitez travailler pour (après) isoler la ou les pièces de construction sélectionnées et choisissez l'épaisseur souhaitée. La Boussole de l’Isolation calcule automatiquement l'épaisseur de cette solution dont vous avez besoin pour obtenir une valeur U de 0,24 W/m²K. Si vous souhaitez isoler plus épais, vous pouvez l'indiquer.
4. Sur la base de vos réponses, la Boussole de l’isolation calcule combien d'argent, de kWh et de kg de CO2 vous pouvez économiser chaque année sur votre facture d'énergie, votre consommation d'énergie et vos émissions de CO2 lorsque vous (post)isolez la ou les parties du bâtiment avec le solution d'isolation choisie.

* Le calcul des économies en termes de CO2, la consommation de gaz et les coûts énergétiques ont été réalisés à l'aide de la Boussole de l’isolation de Recticel Insulation, sur la base de l'isolation 

- de la toiture non isolée de 252 960 bâtiments fermés avec une surface moyenne de toit de 80 m², de 216 261 bâtiments semi-ouverts avec une surface de toit moyenne de 100 m², de 306 670 bâtiments ouverts avec une surface de toit moyenne de 150 m² et de 5954 immeubles à appartements avec une surface de toit moyenne de 120 m². 
- des murs non isolés de 700 393 bâtiments fermés avec une surface moyenne de mur de 80 m², de 574 398 bâtiments semi-ouverts avec une surface moyenne de mur de 100 m², de 815 050 bâtiments ouverts avec une surface moyenne de mur de 180 m² et de 17 704 immeubles à appartements avec une surface moyenne de mur de 253 m². 
- des planchers non isolés de 824 020 bâtiments fermés avec une surface moyenne au sol de 70 m², de 687 181 bâtiments semi-ouverts avec une surface moyenne au sol de 90 m², de 986 637 bâtiments ouverts avec une surface moyenne au sol de 150 m² et de 21 598 immeubles à appartements avec une surface moyenne au sol de 120 m².