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11.05.2021

Les foyers belges sont les deuxièmes plus gros gaspilleurs d'énergie en Europe

Au sein de son foyer, chaque Belge émet en moyenne 1,42 tonne de CO2 par an. La Belgique est ainsi le deuxième plus grand émetteur résidentiel de CO2 en Europe. Le chauffage des locaux constitue le principal poste de consommation d'énergie du secteur résidentiel. Le problème n'est pas tant notre climat belge, mais plutôt l'état de notre parc immobilier. Nos maisons sont non seulement grandes et vétustes, mais surtout très énergivores. C’est ce qui ressort du Baromètre de l'isolation 2021 de Recticel Insulation, acteur majeur du marché de l'isolation thermique et acoustique.

baromètre de l'isolation 2021

Les ménages belges émettent en moyenne 1,42 tonne de CO2 par habitant. Un chiffre qui fait des Belges les deuxièmes plus grands émetteurs résidentiels de CO2 en Europe. Seul le Luxembourg, avec 1,7 tonne d'émissions de CO2 par habitant, est plus mal loti que notre pays.

émissions de CO2 par habitant

Bien que la grande majorité des émissions de CO2 résidentielles en Europe soit due à la consommation d'énergie pour le chauffage des locaux, nous ne pouvons pas prétendre que notre climat plus froid est la raison pour laquelle nos foyers belges émettent deux fois plus de CO2 que la moyenne européenne (0,7 tonne par habitant). Les familles des pays voisins, dont le climat est similaire, émettent beaucoup moins de CO2 par habitant. Un Néerlandais, par exemple, n’en émet que 0,95 tonne. Il apparaît également que dans la plupart des pays européens, le chauffage des locaux ne représente pas un poste de consommation aussi important dans la consommation totale d'énergie des ménages résidentiels que dans notre pays. Dans les ménages belges, pas moins de 73,5 % de la consommation totale d'énergie est consacrée au chauffage des habitations. C'est 9,9 % de plus que la moyenne européenne (63,6 %), 10 % de plus qu'en Allemagne, 11,6 % de plus qu'en France et pas moins de 16 % de plus qu'aux Pays-Bas.

Mais si notre climat n'est pas responsable de nos émissions de CO2 deux fois plus importantes que la moyenne européenne et que notre demande d'énergie pour le chauffage est presque 10 % plus élevée que la moyenne européenne, alors quelle en est la cause ? Selon le Baromètre de l'isolation 2021 de Recticel Insulation, il faut rechercher cette cause dans nos maisons. Elles sont non seulement grandes et vétustes, mais surtout très énergivores.

 

Les déperditions thermiques, un problème typique à la Belgique ?

 

Les déperditions thermiques et la demande de chaleur d'une maison sont largement déterminées par la taille, l'âge et le type de bâtiment résidentiel. Notre parc immobilier belge obtient de mauvais résultats dans ces 3 domaines, surtout si l'on compare les caractéristiques de nos logements avec celles des logements du reste de l'Europe, comme l'a fait Recticel Insulation dans son Baromètre de l'isolation 2021.

Pieter Bailleul, technical manager de Recticel Insulation
Pieter Bailleul
technical manager de Recticel Insulation

Si vous comparez le parc immobilier belge avec celui du reste de l'Europe, vous constatez que nous disposons d’un parc immobilier comprenant de nombreuses maisons individuelles, beaucoup de vieilles maisons et une importante surface habitable par ménage.

Tout d'abord, la surface moyenne des bâtiments en Belgique est la troisième plus grande en Europe, avec 124 m². Plus la surface d'une habitation est grande, plus ses besoins en chauffage sont importants.

En outre, près d'un logement belge sur deux a plus de 60 ans. Le Royaume-Uni est le seul pays européen où la proportion de logements construits avant 1946 est légèrement supérieure. Plus une maison est ancienne, plus elle risque d'avoir une mauvaise performance énergétique et des besoins en énergie de chauffage élevés.

Enfin, nous, Belges, vivons principalement dans des lotissements (semi-)ouverts et seuls 2 Belges sur 10 vivent en appartement, alors que la moyenne européenne est de plus de 4 sur 10. Les appartements sont le type d’habitation où les pertes de chaleur sont généralement le plus faibles en raison d'une enveloppe réduite du bâtiment, tandis que les maisons individuelles ont une enveloppe de bâtiment maximale et par conséquent, des déperditions thermiques élevées et une demande de chaleur plus importante.
 

Pieter Bailleul, technical manager de Recticel Insulation
Pieter Bailleul
Technical manager de Recticel Insulation

En Belgique, nous sommes confrontés à une quantité remarquable d'enveloppes de bâtiments et à une quantité remarquable d'enveloppes de bâtiments anciens. Une grande surface de déperdition thermique donc, ce qui représente une faiblesse, mais aussi une opportunité.

Transformer une faiblesse en opportunité

“Pour minimiser les déperditions thermiques à travers cette grande surface de déperdition, vous devez vous assurer que le moins de chaleur possible passe par le toit, les murs et les fenêtres, et se perd par le sol. En isolant l'enveloppe du bâtiment ou en effectuant en plus une post-isolation. C'est surtout dans ce domaine que la Belgique a encore beaucoup de travail à faire et dispose donc aussi de nombreuses possibilités d'amélioration."

Pour notre Baromètre de l'isolation 2020, nous avions calculé que 20,6 % de tous les bâtiments résidentiels de notre pays n'avaient toujours pas de toiture isolée, 55,3 % pas d'isolation des murs extérieurs et 66,4 % pas d'isolation des sols. Dans notre Baromètre de l'isolation 2021, nous avons calculé qu’en isolant ces toits, murs et planchers non isolés à une valeur de 0,24 W/m²K - l’objectif de la Belgique pour 2050 - on pourrait économiser pas moins de 37 807 GWh dans notre pays, ce qui équivaut à une réduction des émissions de CO2 de pas moins de 7,62 Mt et à une économie sur la facture énergétique de pas moins de 2523 milliards d'euros.

Centre d’études et de conseil CREATUUR + HAP Architectes

Et encore, nous ne parlons que de l'isolation des toits, des murs et des planchers qui ne sont pas du tout isolés. Il n’est même pas tenu compte des milliers de toits, de murs et de planchers qui sont insuffisamment ou mal isolés. ”

Combien l'isolation vous fait-elle économiser ?

Vous aimeriez savoir quel profit vous pourrez tirer de l'isolation ou de l'isolation supplémentaire de votre toit, de vos murs extérieurs ou de votre sol ? Vous pouvez désormais le calculer avec la nouvelle Boussole de l’isolation de Recticel Insulation.

Rendez-vous sur www.boussoledelisolation.be et indiquez quelle(s) partie(s) du bâtiment vous souhaitez isoler, décrivez la situation actuelle de l'isolation de l'élément structurel en question, choisissez la solution d’isolation souhaitée et l’épaisseur souhaitée et la Boussole de l’isolation calcule combien de kWh, de CO2 et d’argent vous pourrez économiser grâce à l’isolation.
 

Curieux de connaître le baromètre de l'isolation 2021?

Via le bouton ci-dessous, vous pouvez télécharger le livre blanc complet.

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